Ce jour-là, dans la salle d’attente du cabinet du psychologue : Monsieur Ardillaux, Monsieur Menton paraissait plus angoissé que d’habitude. Après quinze minutes d’attente, il entra enfin dans le bureau de Monsieur Ardillaux, celui-ci remarqua tout de suite que son patient n’était pas dans son état habituel. Monsieur Menton lui expliqua ce qui le tracassait :
« - Il y a deux semaines, alors que je buvais un café en lisant mon journal, quelqu’un frappa à la porte, j’ai ouvert. Deux policiers étaient là, sur le seuil de ma porte, je leur dis d’entrer et leur demanda la raison de leur venue. Ils conseillèrent de m’asseoir, ce que je fis de suite. Ils me regardaient avec de la pitié dans leurs regards. Ils prirent du temps, mais finirent par m’annoncer le tragique accident de voiture dans lequel mes parents avaient laissé la vie. Je ne réalisais pas tout de suite, je restais là, assis sur mon fauteuil, à essayer de comprendre ce qu’on venait de m’annoncer. Je fis sortir les policiers, et me mis à pleurer, je venais de réaliser ce qui se passait, mes parents étaient décédés, sans que j’ai eu le temps de leur dire à quel point je les aimais, je n’avais jamais pris le temps de leur prouver mon amour pour eux, et il était trop tard. Ce jour-là, je ne mangea pas, j’alla directement me coucher, je passa toute la journée, allongé sur mon lit. Le lendemain, une lettre d’un notaire se trouvait dans mon courrier, un petit mot accompagné du testament de mes parents se trouvaient dans l’enveloppe. Ils me léguaient leur maison, celle dans laquelle j’avais passé toute mon enfance. * Cette maison dont vous m’aviez déjà parlé au sujet de vos hallucinations ? * Je n’aime pas ce terme d’hallucinations que vous employez. Je ne suis pas fou, je sais que ce que j’ai vu et entendu était bien réel. * Si vous le dites, continuez donc votre histoire
Très ému, je continua donc mon histoire :
« - Après avoir reçu cette lettre, je fis de suite mes bagages, me sentant obligé de