La condition des femmes dans les lettres persanes de montesquieu
Montesquieu étant un précurseur des Lumières explique en premier lieu un principe primordial de la conception du pouvoir : la liberté. L’envie de liberté et le refus du despotisme sont présents tout au long des lettres persanes avec premièrement la condition des femmes persanes du sérail d’Usbek et deuxièmement la fuite d’Usbek par rapport au sérail.
Les femmes occidentales sont un fantasme qui se rattache à l’image de la sensualité et de la volupté. Les persans ne voient pas du tout leurs femmes et le rapport entre les deux sexes de cette manière pour eux la liberté des mœurs des occidentales est choquant et leur liberté n’est pas appropriée. Le sérail apparait très tôt dans la suite de lettre il est ensuite quasiment omniprésent tout au long du livre jusqu’à la mort de Roxane. Au sein de ce lieu les femmes sont considérées comme de simple esclaves qui sont seulement dédiés au plaisir de leur maitre, en aucun cas elles ne doivent désobéir, Usbek le rappelle à de très nombreuses reprises. Elles ne sont présentent que pour le plaisir de leur maitre tout en étant considérées seulement comme des objets et non des personnes à part entière. Dès le plus jeune âge les femmes persanes sont enfermées dans un sérail pour ne pas les laisser être tenter par la liberté autre que celui de donner du plaisir à leur maitre, elles sont donc mises à l’écart. Elles n’ont aucune liberté à aucun moment de leur existence car leur enfance est très courte elle dure seulement le temps avant qu’elles ne commencent à devenir féminine. Quand elles ne font parties d’aucun sérail elles sont achetées par des eunuques noir.
Les femmes orientales sont réduites à de simples objets, toutes semblables avec des personnalités identiques et dictées par les maitres. Mais leur beauté reçoit des soins très attentifs de la part de toute la garde au sein du sérail. Elles ressentent naturellement le besoin de