La nature humaine freud vs rousseau
Nombreux sont ceux qui se sont attardés sur la question de la nature fondamentale de l’homme. Tous ceux qui y ont sincèrement réfléchi n’ont pu obtenir des résultats similaires. Certains croient que l’être humain est nécessairement égoïste et méchant alors que d’autres affirment qu’il est de nature bonne et altruiste. Freud, par exemple, croit à une nature humaine inévitablement mauvaise et admet que c’est l’homme que nous devons changer pour obtenir le bonheur. Rousseau, pour sa part, explique que l’homme est fondamentalement bon et innocent, mais que c’est la société dans laquelle il est placée qui le corrompt et le dénature, faisant ainsi de lui quelqu’un de méchant. Il s’agit ici de soulever les différents points de chacun des points de vue ou, plus précisément, de répondre à la question suivante : la nature humaine est-elle bonne ou méchante? Selon Jean-Jacques Rousseau, l’homme, à son état de nature, fait preuve d’amour de soi, assurant ainsi son propre bien-être. Il est aussi capable de pitié, ce qui le porte sans réflexion au secours de ceux qu’il voit souffrir. Il y a alors une égalité naturelle puisque tous les hommes sont égaux entres eux, sans différences. Rousseau affirme donc que l’homme est transformé par la société de façon néfaste. Il devient ainsi égoïste et individualiste et est adepte des artifices et du paraître plutôt que de l’être. Finalement, selon Rousseau, le passage de l’état de nature à l’état civil est donc désavantageux puisque l’homme naît bon, mais la société le corrompt. Freud est plutôt défavorable à la théorie de Rousseau. À son avis, la nature humaine est pulsionnelle et l’homme est un être de désirs. Freud élabore ainsi une philosophie selon laquelle l’homme rationnel est un idéal. Il croit que l’individu aspire au bonheur de façon égoïste d’abord, et tente ensuite de s’unir aux autres pour atteindre un autre stade de bonheur. L’homme se voit prescrire par la civilisation une