L .A 1 : La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette :
Intro : Siècle de Louis XIV→ Classicisme. Elle s’inspire de la cour de Louis XIV dans ses œuvres. 1ère a instaurée le roman psychologique→ « La princesse de Clèves » elle fréquentait les salons littéraires de l’époque→ préciosité→ phénomène social→ salons mondains. Œuvres→ rigueur du style, respect des bienséances. => Ce qui a donné au classicisme sa langue pur, son goût de l’ordre et des conventions. Scène clé du roman→ Acmé. Mme de Clèves fait la rencontre du Duc. Ce fut le coup de foudre mais son mariage l’interdit de vivre cet amour. Dans cette scène, elle révèle son amour.
LECTURE
Problématique : Quel Rôle Joue cette scène-clé du roman psychologique ? Dans quelle mesure ce texte témoigne d’une esthétique classique ? I. Un aveu incroyable : A. Une mise en scène où le mystère est entretenu :
Tout d’abord, cette scène semble « extraordinaire », par le mystère qui entoure l’aveu. La confession est dramatisée : * Avec le verbe « contraindre »(1) & le mot « dessein »(2) rend l’aveu comme une obligation délicate, un supplice. * L’héroïne présente sa confidence comme exceptionnelle : hyperbole (9/10) « un aveu qu’on a JAMAIS fait à son mari » insiste sur le caractère extraordinaire des propos à venir. * L’aveu est sans cesse retardé, il en devient intrigant presque inquiétant. L’auteur met en scène cette confession, lui donnant un caractère théâtral : le narrateur évoque « le silence »(6) pensant de la scène. Par des expressions qui s’apparente à des didascalies « en se jetant à ses genoux »(9), « faire relever sa femme »(20), « à ses genoux »(21) & « la relevant »(22) : la gestuelle est mise en évidence, cette mise en scène ne met + en valeur l’intensité & la gravité de la confidence. * Il faut attendre (16) pr obtenir la fameuse révélation par la périphrase où elle éprouve « des sentiments qui vous déplaisent », insiste sur le caractère interdit de la passion