Lacs d'amour
A la gloire du grand architecte de l’univers, Vénérable maître et vous tous mes frères en vos grades et qualités.
Sujet : le cordeau et ses douze lacs d’amour
Cette planche porte sur un élément symbolique très discret de la loge qui semble tellement faire partie du décor que l’on risque d’oublier sa présence.
Il s’agit de la corde à douze nœuds qui court tout le long de trois des quatre murs du temple, du septentrion au midi, en passant par l’orient, qui part de l’occident pour y revenir au niveau des deux colonnes avec une houppe à chacune de ses extrémités, et que l’on retrouve aux tours du tableau des loges, sous l’appellation de houppe dentelée.
La corde à douze nœuds permettait aux maçons opérateurs de construire le triangle pythagoricien de proportion 3.4.5. et d’obtenir sans erreur un angle droit servant ainsi d’équerre.
La corde d’une façon générale avec ou sans nœuds est depuis toujours un outil pour le bâtisseur et permet de tracer des lignes droites, et elle fait partie d’instruments comme le fils à plomb, le niveau qui vérifie l’angle droit, l’horizontalité, la verticalité qui réfère à la droiture, et à la rectitude, qualités essentielles du franc-maçon.
L’espace entre les nœuds est une unité de mesure aussi bien spatiale, que temporelle dans de nombreuses cultures, or la mesure dans la recherche de l’ordre qui doit présider à chaque construction est nécessaire à l’équilibre , qui donne au temple et à l’homme la solidité, et l’harmonie.
D’ailleurs la corde n’est elle pas l’attribut fondamental de l’équilibre ?
Bien avant les clous, mortaises, et ciment, la corde est utilisé comme lien dans les constructions primitives.
Les nœuds consolide les mures, et charpentes, cordes et nœuds participent donc de la force qui soutient l’édifice.
De même, que le nœud sur la corde dans les hiéroglyphes égyptien représente l’individu, constitué entant que personne dans la chaîne tissée de l’humanité, de même notre