« Le progrès technique nous libère-t-il ? »
Le progrès représente une marche en avant, un mouvement dans une certaine direction. Négative pour le progrès d'un fléau ou d'une maladie par exemple, ou positive pour le progrès en médecine ; quoi que discutable sur le plan psychologique du traitement du patient.
D'abord un synonyme d'art, au sens de savoir-faire dont la mise en œuvre permet d'obtenir volontairement un résultat. Mais à la différence de l'art, la technique vise l'utilité et l’efficacité sans se préoccupé de la perpétuité de l'espèce.
Quand on dit que le progrès technique nous libère, on sous-entend une universalité, donc que le progrès technique serait bénéfique pour tous. C'est pour cela que nous allons nous demander si il est réellement bénéfique pour tout êtres vivants sur Terre que de suivre le progrès technique.
Ce que j'ai du mal à concevoir c'est quelle type de libération le progrès technique pourrait nous amener, une libération de quoi ? La liberté est quelque chose de difficile à définir mais elle constitue pourtant pour chacun d'entre nous une expérience. C'est à dire que nous pouvons y gouter tout les jours, comme par exemple avec la liberté d'expression. Si on voit l'emprisonnement comme une contrainte oppressante, comme un moment de malheur, la libération serait alors un état de zénitude, un moment de bonheur. Un nouvel axe problématique nous apparaît donc : en quoi le progrès technique contribue à notre bonheur ? D'où la question suivante sur laquelle nous allons plutôt nous orienter : Le progrès technique est-il une nécessité pour notre liberté ?
Nous allons donc articuler notre développement sur deux axes majeurs, le premier sur le progrès en général, et la course à l'innovation que le monde connaît de nos jours. Le deuxième sera décomposé en deux partie opposant la dualité paradoxale de la technique.
A l'heure d'aujourd'hui nous vivons dans une société en mouvement constant, il est donc évident que le progrès s'inscrive