Lecture analytique "les animaux malades de la peste"
« Les animaux malades de la peste »
Jean De La Fontaine
Introduction La Fable d’ouverture du livre VII présente la figure du Lion, emblématique de la royauté, et des animaux qui parlent comme des hommes tel est le principe du régit la fable. Cependant, ce détour fictif par le monde animal vise à révéler des vérités sur le monde et la société. La fable est une satyre de l’humain quand elle représente la société animale avec sa hiérarchie et ses pouvoirs. Sa portée politique est manifeste.
Problématique « En quoi cette fable était une satyre du pouvoir et de l’exercice de ce pouvoir ? »
Plan I - La théâtralisation du récit a) Mise en place de la tragédie - champ lexical de la mythologie - périphrase de la peste : solennelle - imparfait : temps suspendu b) La dramatisation - éléments du théâtre : exposition, intrigue, dénouements - association de la parole au pouvoir : hiérarchie
II - La critique du pouvoir et de la justice a) Le discours du Lion : le pouvoir de la parole - duplicité du discours : ordre déguisé en souhait/conseil - rime de l’infortune avec la culpabilité collective. « nous » - vers 23, 2 hémistiches : impératifs b) Les discours du renard - fin la soumission pour désobéir : un courtisan - minimise les actes du roi c) L’âne : le parler vrai - confession : évocation diable, sorcellerie - accélération brute du récit d) La voix du fabuliste - « L’homme est un loup pour l’homme » Hobbes - morale : « Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »
Conclusion Jean de la Fontaine montre grâce à cette fable, l’injustice de la société. Chacun est jugé selon son pouvoir et ses richesses. Le lion, coupable, accuse les autres tout en faisant semblant de se mettre au niveau du peuple, le renard parle sans se mettre en avant et préfère minimiser les actions de son roi en bon courtisan.