Philo
Introduction :
La notion de liberté prend tout son sens au moment de la révolution française de 1789, concrétisée par l’élaboration de la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. A en croire l’article premier, « Tous les êtres humains naissent égaux en dignité et en droit. ».
Mais cet homme désormais libre, peut-il faire vraiment faire ce qu’il veut ? On perçoit alors, deux idées qui paraissent compatibles au premier abord ; « être libre » et « faire ce que l’on veut ».
Que faut-il alors en penser ? Peut-on être libre tout en obéissant à ses désirs ? Peut-on vraiment concilier le désir et la liberté, ces deux termes qui, à première vue, semblent pourtant inconciliables ? La liberté n’implique t’elle pas des restrictions ? La liberté n’est elle pas le respect d’autrui ? Si l’on fait ce que l’on veut, sommes nous encore libre ? Est-on libre de faire ce que l’on veut ? Etre libre, est-ce ne rencontrer aucun obstacle ? Etre libre est ce faire tout ce que l’on désire ? Telles sont les questions.
Dans un premier temps, nous nous pencherons sur la conception la plus courante de la liberté et nous expliquerons en quoi celle–ci semble-t-elle répondre à la volonté de satisfaire ses désirs. Mais en voyant que cette thèse se heurte au problème suivant, celui de trop vouloir au risque de perdre une partie de sa liberté. Nous allons donc, dans un second temps, examiner la thèse selon laquelle, être libre ne s’accorde pas forcement avec les désirs de chacun. Enfin, nous constaterons que la notion de liberté a un lien étroit avec celui de la