popopopopo
Suite à mon accident du 2 juin 2009, je vous prie de trouver ci-dessous mes doléances :
Doléances
Il n’existe pas de moment idéal pour qu’un accident quel qu’il soit se produise, mais celui que j’ai eu s’est réellement produit au plus mauvais moment pour moi.
Ce jour là je me rendais sur mon lieu de travail, il était 8h du matin et j’étais très pressée. Voyant que toutes les rues étaient bouchées, je me suis résolue à prendre le tunnel à péage pour arriver plus vite.
Il y avait également beaucoup de circulation à cet endroit là, à tel point que des voitures étaient arrêtées. Quelques instants après m’être arrêtée à mon tour, l’ambulance m’a percutée par l’arrière et a littéralement projeté ma voiture contre le véhicule devant moi.
Il m’a fallu plusieurs secondes pour réaliser ce qui m’était arrivé.
En sortant de l’habitacle, je me suis retrouvée face à deux ambulanciers totalement amusés de ce qui venait de se passer (ils m’ont dit par la suite que ce n’était pas grave puisque c’était la société qui paierait leurs réparations). L’autre conducteur était quant à lui complètement hagard.
Personne ne réagissait ni n’avait de constat, sauf moi, qui heureusement en avait deux. Je me suis retrouvée seule à leur faire remplir les papiers, dans un tunnel noir, bruyant et où les voitures continuaient à circuler sur l’autre voie, à une vitesse qui me semblait folle.
La patrouille de sécurité a mis plusieurs minutes à arriver sur les lieux, sans soutien. Leur seule préoccupation était de nous faire « dégager » (ce fut le terme employé) car nous créions un bouchon.
Comme en plus ils connaissaient les ambulanciers, ils se sont mis à plaisanter de plus belle, sans même demander si j’allais bien.
J’ai ensuite rejoint péniblement mon lieu de travail où j’ai été prise en charge par mes collègues qui m’ont amenée à l’hôpital.
Je n’ai pas pu rentrer chez moi avant la fin de la journée car il a fallu s’occuper de faire la déclaration de sinistre à mon assureur et