Psy hospitalisation penitenciaire
L’obligation de soins en prison n’existe pas, il faut obtenir le consentement du détenu si l’on veut administrer des soins souvent nécessaires dés l’incarcération, pour traiter les troubles, préparer la sortie et réduire les risques de récidives.
C’est un problème encore plus crucial lorsque le détenu est dangereux.
1) la loi du 18 janvier 1994
Elle réforme la prise en charge de la santé des personnes incarcérées. Avant cette réforme la distribution des médicaments était assurée par les surveillants de prison.
La loi de 1994 transfert à l’administration sanitaire la prise en charge de la santé des détenus grâce à des protocoles établis entre chaque établissement pénitentiaire et l’hôpital général de proximité. L’équipe de secteur psychiatrique intervient également.
L’indépendance par rapport à l’administration pénitentiaire doit permettre une articulation des rôles sécuritaires et des rôles soignants.
2) les différents services
• l’UCSA :
Unité de consultation et de soins ambulatoires est une antenne de l’hôpital général signataire du protocole qui assure la distribution des médicaments préalablement distribués par les surveillants
• le SMPR :
Le service médico psychologique régional est un secteur de psychiatrie en milieu carcéral, implanté en maison d’arrêt. Il offre des lits en SPL, assure des consultations et parfois un suivi post–pénal.
Les détenus malades qui refusent les soins doivent être traités en service hospitalier. Le transfert de la prison vers l’hôpital est régi par l’article D. 398 du code de procédure pénale qui stipule qu’on ne peut pas garder un « aliéné » en prison. Le médecin du SMPR doit demander au préfet une SPDRE ou ADRE
• les UHSI :
Les unités interrégionales d’hospitalisation sécurisées sont des structures nouvelles qui se mettent en place actuellement.
IL en existera 7 en France, la 1ère s’est ouverte en 2004 au CHU de Nancy-Brabois
Elles sont destinées