Rousseau, une pitie sterile
Introduction
Pour illustrer mon exposé, je vais expliquer un texte de Rousseau qui se trouve dans la lettre à d'Alembert.
Dans cette œuvre, Rousseau s'oppose à l'article Genève de d'Alembert. Article que l'on peut trouver dans le 7ème volume de l'encyclopédie, et qui traite du "projet d'établir un théâtre de comédie" à Genève.
L'extrait que j'ai choisi d'étudier se trouve dans un passage de l'œuvre où Rousseau s'interroge sur la théorie aristotélicienne de la tragédie, et notamment sur l'un de ses effets: la pitié.
La thèse de Rousseau est que la tragédie nous dispense d'être vertueux.
Autrement dit, et c'est la question à laquelle il va répondre ici, en quoi la pitié, quand elle est l'effet produit par un spectacle tragique, altère-t-elle notre vertu?
Rousseau va d'abord se demander qu'elle sorte de pitié ressentons nous à la vue d'une tragédie? Puis si cette pitié a sa place en dehors des théâtres? Et enfin, si elle représente un danger pour notre vertu?
En répondant à ces trois questions, l'enjeu de Rousseau est de démontrer de manière logique la théâtralisation de la vertu en distinguant la fiction de la réalité.
I) Qu'elle sorte de pitié ressentons nous à la vue d'une tragédie?
"En donnant des pleurs à ces fictions" • Tout d'abord, le fait de donner est un acte volontaire. Autrement dit, avec la tragédie nous allons chercher de manière volontaire une certaine pitié. • La pitié, on l'a trouve quand Rousseau parle "des pleurs". Les pleurs sont une réponse émotionnelle liés aux sentiments de pitié que nous ressentons devant ces "fictions". • Le terme de "fictions" appui sur l'aspect vraisemblable de la tragédie. La fiction s'oppose à la réalité.
Par conséquent, c'est volontairement que nous allons chercher à exercer une de nos passions naturelle et base la vertu, la pitié. Cependant, il s'agit d'une pitié qui se trouve dans le domaine de la vraisemblance tragique.
*Cette caractéristique