Réalisme dans la peinture et dans la littérature
La Seconde République marqua un nouveau virage celui du Réalisme. Celui-ci eut lieu dans des conditions politiques et sociales particulières. Les peintres réalistes voulaient peindre fidèlement les choses, mais avec un désir d’ennoblissement du monde quotidien, et parfois de critique des conditions sociales..
A partir de 1820, le terme réalisme recouvre toute peinture en réaction au néoclassicisme et au Romantisme, qui sont des mouvement antérieures qui reflètent la beauté des choses et des sujets historiques et mythiques, et prône un retour à la nature et aux sujets quotidiens. Le Réalisme démontre que tout évènement, objet, chose, être ou action est digne d’être sujet pictural.
Courbet qui est le grand maitre du réalisme en peinture, pense que ses intentions sont très éloignées du mimétisme photographique qui consiste à peindre simplement le réel. Sa volonté est de donner à voir une vision personnelle du réel. Dans sa peinture, il s'écarte des sujets mythologiques ou historiques et ancre sa pratique dans son époque en représentant ce qui l'entoure.
Dans ses débuts, Jean-François Millet a représenté le monde du travail sans le magnifier, mais il connaît le succès en donnant une image presque nostalgique du monde rural. Millet dans Des Glaneuses (1857), confère une certaine noblesse aux plus pauvres des représentants du monde paysan.
Réalisme dans la littérature :
Le roman historique des années 1830 a introduit dans la littérature le souci du contexte social. Sous l’influence de Balzac et Stendhal, les romanciers découvrent alors une véritable poésie du quotidien qui puise ses thèmes dans l’observation du monde contemporain.
Dans les récits réalistes, les écrivains présentent des scènes banales, communes et de la vie quotidienne, mais les décrivent subtilement et de manière grave de tel sorte qu’elles apparaissent plus complètes plus saisissantes que la réalité même.
L’un des buts des réalistes est