Sujet : Se connaître soi-même est-il aussi facile qu'on le croit ?

Introduction : « Connais-toi toi-même » telle était la devise de Socrate, philosophe de la Grèce antique et considéré comme l'un des inventeur de la philosophie. Cette inscription de la Pythie située sur le temple de Delphes signifie pour Socrate, « sache que tu n'es qu'un homme qui a des opinions, des désirs et des préjugés ». Mais le vrai sens invitait les hommes à se reconnaître faibles face aux Dieux et incite l'Homme à prendre conscience de son défaut de savoir, de son ignorance donc de la nécessité de se questionner pour découvrir qui il est vraiment.
La conscience apparaît comme la condition nécessaire et préalable de toute recherche de sens et de vérité. Mais pour que la conscience devienne un problème philosophique, il faut qu'elle joue un rôle dans la connaissance. La conscience peut donc apparaître comme le fondement et le modèle de toute connaissance. Si on a pas conscience que l'on existe, on ne peut pas se connaître donc sans conscience, il n'y a pas de connaissance. Cette conscience, c'est la conscience de soi.
L'opinion commune qui pense que l'on se connaît est critiquable. L'Homme a une prétention de la connaissance de soi qui correspond à la conscience de soi.
Quelle distinction pouvons nous faire entre un sujet et un objet ? Selon Sartre, un objet est, car son essence ne peut être modifié. L'essence d'un objet est définie avant sa construction, son existence matérielle n'apporte pas d'élément supplémentaire à sa définition, l'objet réel correspond à son essence. L'objet est pensé afin de répondre à une fonction précise, alors que l'homme, lui, n'a pas de fonction préétablie. La connaissance d'une personne est différente de celle d'un objet. A la naissance, une personne est unique et non prédéfinie, le sujet, passant par différents âges est en perpétuelle évolution.
Se connaître apparaît comme le but vers lequel nous devons tendre, du moins, d'après la Pythie.
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