Suis-je vraimment ce que j'ai conscience d'être
Introduction
Globalement, la conscience est la facilité qu’à l’homme de connaître sa propre réalité et de la juger. Plus précisément, la conscience réfléchie correspond à une prise de conscience, c'est-à-dire à un retour sur soi. Ainsi, chaque Homme en possèderait une qui lui permettrait de mieux se connaître, de réfléchir et de se juger, c'est-à-dire de prendre connaissance de ce qu’il est dans sa parfaite totalité.
Cependant, l’hypothèse de l’inconscient réfute cette profonde connaissance que l’Homme peut avoir de son âme. En effet, il est souvent confronté à des actes, des pensées, qui se produisent sans qu’il en ait conscience et qui lui échappent. On pourrait donc se demander si l’Homme, en tant que connaissant, prend conscience de sa réelle existence, c’est à dire de ce qu’il est vraiment, ou ne se connaît finalement que partiellement, ou encore se prend même pour ce qu’il n’est pas.
Dans un premier temps, nous réfléchirons sur ce qui peut nous amener à croire que nous sommes réellement ce que nous avons conscience d’être, puis, nous nous demanderons pour quelles raisons, à la suite de quelles expériences… nous pouvons remettre en question cette certitude, et, dans un troisième temps, nous verrons quels sont les pouvoirs de la conscience et nous essaierons de répondre à la question « Qui suis-je ? ».
QU’EST-CE QUI PEUT NOUS AMENER A CROIRE QUE NOUS SOMMES REELLEMENT CE QUE NOUS AVONS CONSCIENCE D’ETRE ?
Le cogito cartésien
D’après Descartes, « Je pense donc je suis ». Il n’y a donc pas de différence entre être et penser être. Le fait de penser se ramène au fait d’exister. Avoir conscience d’exister correspond alors à se connaître avec certitude. En effet, comment ne pas être tout ce que j’ai conscience d’être, puisque la conscience ne porte que sur le contenu de mon esprit qui ne peut me tromper ? De plus, pour Descartes, « je suis une chose qui pense ». Les pensées de cette chose sont alors ce qui