Texte 1 du rouge et le noir Fiche
Extrait : « Ce fut en vain… toujours battu » livre 1, Chapitre 4, page 24 à 26.
Contexte :
Le héros n’a pas encore été présenté : fils de charpentier qui étudie le latin dans le but d’entrer au séminaire. Son père possède une scierie et est très fort tout comme ses 2 frères.
Le père arrivé dans la scierie pour lui annoncer que le Maire de Verrière, Mr de Rénal veut l’engager pour être le précepteur de ses enfants.
(En ce temps l’école n’était pas obligatoire cependant ceux qui étaient issu de la noblesse pouvaient en bénéficier.)
Cependant Julien Sorel n’était pas à sa place près de la scie-hydraulique mais était entrain de lire : c’est à ce moment que Stendhal fait un portrait de Julien en mouvement et sans casser le récit.
Plan :
Axe 1 : le récit des évènements.
La brutalité paternelle.
La résignation filiale.
Axe 2 : Le portrait du héros.
Un portrait particulier, inhabituel.
Le héros romantique.
Axe 1 : le récit des évènements.
La brutalité paternelle.
Julien est dans un monde hostile. Si Julien n’entend pas son père, c’est parce qu’il est concentré (ligne2), il est dans un monde imaginaire et non dans le monde réel car il est hostile =machines bruyantes (ligne 10) et dangereuses (ligne 11 à 12). Julien fuit cette réalité et se réfugié dans les livres.
Opposition totale ente le père et le fils :
Au niveau du déplacement :
Julien immobile, assis entrain de lire.
Le père souple (ligne 5) et bondit de poutres en poutres. Tout le long du passage le père ne cesse de bouger, il saute (ligne 4), frappe (ligne 6 et 8) et retient son fils (ligne 10).
Le père est physique alors que Julien est intellectuel. la force du père est brutale.
Le contraste entre la présence de Julien et celle de son père est total.
Les paroles du père vont confirmer sa brutalité : « maudit livre » (ligne 12). Il méprise la lecture « perdre son temps chez le curé » (ligne14). On peut supposer que le père est jaloux de son fils qui réussit ses