Théorie contemporaine de l'information et communication
Evaluation : Sujet sur le cours d’un des deux enseignants. Sujet sur un texte ou difficile donné à la fin du dernier cours (pour Mme Bourdin). Si sujet de dissertation, donné avant également.
L’intérêt de ce cours est de savoir si la communication est la transmission, le partage… Ce n’est pas les mêmes métiers ni les mêmes champs.
Chapitre 1 : Autour de la technique. I. Introduction : la question de la technique.
La question de la technique a été sous-estimée voir occultée depuis l’Antiquité. L’on peut constater l’absence de problématisation autour de la technique, comme si elle n’existait pas. Dans la pensée grecques (au moins dès Aristote), il y a un clivage entre ce qui est bien vu (l’esprit, l’âme), intéressant et ce qu’il faut mépriser (corps, au-delà du corps, subvenir à nos besoins…). L’on ne s’intéresse pas à la matérialité. Dans les trois religions, le corps est aussi un endroit mal vu, l’homme ayant son côté animal dans ce dernier. L’oubli de la technique n’est pas une conception complète. Les grecs caractérisaient deux types de relations : * La relation sujet/objet : relation teckhné ; relation que l’on a avec l’ordinateur : l’objet fait ce que j’attend, en général. * La relation sujet/sujet : relation pragmatique (concret, terre à terre).
Chez les philosophes grecs la technique apparaît pour dissocier les deux relations. La pragmatique est aussi l’étude des faits de langage. C’est en ce sens que les grecs utilisent le mot pragmatique. La relation technique est une relation descendante, manipulatoire (faire faire), scientifique où j’ai l’assurance du résultat que je vais obtenir.
La relation sujet/sujet est totalement différente car elle est aléatoire, réverbérante. Une chaîne pragmatique peut se rompre à tout moment sans que je sache très bien pourquoi. Il n’y a pas de certitude assurée. La communication se ne programme pas, l’individu n’est pas une machine. De plus, la communication entre