Tristesse d'une etoile
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Tout d’abord ce poème met en scène une personne qui souffre. Nous découvrons alors que c’est le personnage du poète d’après la présence de pronoms personnels « ma tête », « mes maux », « mon délire ». De plus le poète écrit à la première personne du singulier. Vers 9 « Et je porte… ». Ce poème comporte quatre quatrains en forme d’alexandrins. Il est formé de rimes plates et il n’y a pas de ponctuation ce qui donne un certain rythme au poème.
Le champ lexical de la souffrance domine dans le poème : « sang », « armais », « maux », « trou », « mortel », « malheur », « délire », « ardente souffrance », « enflammé » mais c’est surtout dans le premier quatrain qu’il nous décrit sa douleur physique. Dès le premier ver, « une belle Minerve est l’enfant de ma tête », le poète évoque le thème de la souffrance. Il fait allusion à « Minerve » qui est le nom romain d’Athéna, la déesse de la guerre. On sait qu’à la naissance d’Athéna, Zeus (père d’Athéna) ressentit lui aussi de terribles maux de tête donc en quelque sort il se compare à Zeus. De plus il parle de Minerve comme si c’était son enfant. « L’enfant de ma tête ».
Il continue à nous préciser sa situation après la guerre en faisant référence à sa blessure en forme d’étoile après qu’il a été trépané. On sait que c’est une blessure permanente « me couronne à jamais » et elle grandit au fil du temps car