utopie
Qui : Narrateur externe, description rapportée par Eléa.
Quand : Rapporté à l'époque du récit, de Simon, c'est à dire dans le futur ; mais la société décrite ici existait il y a 900.000 ans.
Quoi : Architecture de la cité (l. 1 à 29) ; puis l'économie sociale (l. 30 à 64) ; puis le travail (l. 65 à 80 ; et enfin l'industrie (l. 81 à la fin)
Où : Gondawa, « à l'abri », dans « le sous-sol ».
Pourquoi : « la surface était dévastée » après la guerre d'une heure avec Enisoraï. Or « la sagesse conseillait de reconstruire à l'abri » (lignes précédant l'extrait)
1) L'architecture de la cité : re-création d'un Eden (l.1 à 26 en nvelle édition)
Tout est (re)créé à partir de la nature :
- utilisation d'éléments de la nature (chp lex. De la nature) : « cavernes naturelles, les lacs et les fleuves souterrains » l. 3 => harmonie hommes / nature)
- découverte de nouveaux éléments de la nature : « l'énergie universelle » (qui sera d'ailleurs un motif récurrent dans le roman, et l'objet de toutes les convoitises)
- amélioration de la nature : superlatifs « plus riche et plus belle » l.7-8
- re-création de la nature à l'identique : « lumière pareille à celle du jour » l.9-10
- création d'une nouvelle nature : « des espèces nouvelles furent créées » l.11-12
- les villes elles-mêmes sont fondues dans cette nature, elles sont évoquées au milieu de ce foisonnement, à travers une gradation qui est en même temps une métaphore empruntée à la nature : « les villes enfouies devinrent des bouquets, des buissons, des forêts »