O.s neville

682 mots 3 pages
Il faisait très gris ce soir là. La pluie ne tombait pas, mais le vent semblait l'emmener. Muni de son chariot, le grand brun traversa le mur et déboucha sur le quai. Un grondement retenti et il put entendre un sifflement aigu retentir. A la hâte, il plaça ses bagages dans la soute et grimpa dans la locomotive la plus proche. Il se pencha par dessus la vitre et fit un grand signe de main à sa grande mère restée sur le quai. Elle portait toujours son petit sac rouge et gigotait sa main de gauche à droite, toujours ce mouchoir sous le nez. Au milieu de tout ce monde, elle paraissait si petite, bien qu'elle le soit déjà assez. A chaque fois que cette période de l'année arrivait, il ressentait comme un petit déchirement en la laissant, seule. Surtout par ses temps durs, la laisser seule était vraiment une chose dangereuse. Mais c'était toujours plus sur que de rester et la mettre en danger rien que par le fait d'être là. Dans un bruit sourd, le train se mit en route. Le grand brun pouvait voir sa grand-mère devenir de plus en plus petite au milieu des autres, qui eux aussi rapetissaient. Il glissa son bras droit à l'extérieur et fit un dernier signe à sa famille ; il put voir un léger sourire s'afficher sur son visage accompagné d'une larme avant qu'il ne quitte la voie 93/4. Il quitta la fenêtre et se mit à la recherche d'un compartiment dans le train. Deux portes après l'entrée, il en poussa une et s'engouffra dans sa cabine. Le soleil se couchait derrière les nuages, ce qui produisait un gros point blanc sur l'horizon lointain. Il regardait le paysage courir par la fenêtre et s'assit sur la banquette. Il se mit alors à penser à ses amis, sa grand-mère, ses parents. Ils étaient loin, très loin. Une jeune fille entra dans le compartiment sans faire de bruit et il laissa ses remords dans un coin de sa tête. Ses longs cheveux blonds d'un blanc éblouissant retombaient sur ses deux épaules basses. Elle avait un magasine sous son épaule droite et elle le regardait avec un

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