Dans son livre, Le souci de l’autre, Marie de Hennezel, met en évidence la déshumanisation des soins et de la relation soignant-soigné qui règnent dans les divers services hospitaliers.
Son enquête, nous permet de comprendre « […] la complexité de la situation qui tient à la fois de l'évolution de la médecine, de l'hôpital, de l'organisation des soins », et aussi, de l'évolution des mentalités. Au début, l’auteur fait un récapitulatif de ce qu’elle a pu constater durant son enquête. Elle en débute l’écriture à partir d’une histoire qui lui a été contée par un ami.
Ce dernier montre l’impact et la responsabilité qu’un être humain peut avoir sur les autres. Puis, l’écrivain répartit son livre en 6 parties en montrant d’un coté l’aspect déshumanisant des soins et de l’autre que la relation humaine perdure malgré tout.
Dans la première partie, des soignants deviennent patients, ainsi, ils se rendent compte, avec un esprit professionnel, de l’importance que cela a de communiquer, d’être à l’écoute, de transmettre un sourire, d’échanger, de respecter, de préserver l’intimité du soigné…
Ensuite, est mise en avant la difficulté qu’ont les médecins à établir une relation avec le soigné. Comme le dit l’écrivain, « une médecine humaine est une médecine où l’on se préoccupe du patient ». Celui-ci est un être capable de recevoir des informations, de les partager mais au retour il demande au médecin de faire preuve de tact.
Quant aux familles, elles semblent jouer un rôle important auprès des patients.
A la suite de cela, l’écrivain évoque la violence (physique ou morale) dont certains patients sont victimes.
Sur le plan économique, l’auteur fait un constat. La technique prime sur le relationnel. L’hôpital est devenu une véritable entreprise mettant en avant le profit plutôt que le malade. Face à cette situation, les soignants épuisés, démotivés, finissent par négliger la relation qu’ils pourraient établir avec leurs patients s’ils en avaient le temps.