Le groupe et l'attachement aux marques
Aujourd'hui, la marque représente l'identité de l'individu. En effet, celle ci lui permet de s'affirmer mais aussi d'être reconnu vis à vis des autres. Tout se joue sur un critère de reconnaissance. La marque est synonyme de prestige et de réussite. Il en ressort un désir de supériorité, d'être reconnu grâce à ses possessions. Avec la marque, l'utilité de l'objet devient dérisoire car il devient un simple accessoire. L'important, c'est la répercussion que cette possession va bien pouvoir engendrer sur l'entourage de l'individu.
La marque n'est qu'un outil de comparaison afin de pouvoir prétendre appartenir à un groupe, à un rang social.
Prenons l'exemple de Jacques Séguéla, conseiller en communication professionnel, qui a dit :
''Si à cinquante ans, on n'a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie''. Dans cette citation, on voit que la montre 'Rolex' n'est pas utilisée comme simple outil pour mesurer le temps mais plutôt comme un accessoire permettant d'affirmer son image par rapport aux autres. Ici, la possession de la montre est synonyme de réussite. Par conséquent, la marque à complétement fais abstraction de l'utilité de l'objet. Elle efface la valeur utilitaire de ce dernier et engendre une affirmation de soi et de ses richesses. Elle est le reflet de l'élévation au sein de la société.
Cette phrase, dit du tac-o-tac, illustre parfaitement l'idée de la société actuelle et de la consommation des individus. Plus la marque est synonyme de richesse, plus elle nous permet de nous affirmer par rapport aux autres. Elle à pour but de fonctionner de la même manière que la signature d'un artiste réputé, attestant que l'objet n'est pas une vulgaire marchandise mais un produit rare, incomparable, qui dégage une fierté de possession chez le consommateur.
Question 2 :
La marque est devenue une ''pseudo-religion'' car, comme la religion, elle est un ensemble de croyances, de sentiments, de rituelles (mise en scène publicitaire), de dogmes