Hans Jonas

n'est pas croire Hans Jonas dit que « le savoir doit être du même ordre de grandeur que l'ampleur causale de notre agir ». Cela veut dire que selon la grandeur de notre savoir les conséquences seront plus ou moins graves. Cependant, il faut prendre en compte que le savoir prévisionnel est inférieur au savoir technique. Il ne faut pas oublier, également, qu'un savoir peut se heurter à l'impossibilité du savoir. De plus, plusieurs arguments nous montrent que l’ignorance, selon Jonas, peut être placée

environnementales, ce qui n'est pas toujours le cas. Lorsque le progrès technique ignore les contraintes environnementales, la croissance issue d'une meilleure productivité peut avoir des effets négatifs sur l'environnement, ce que dénonçait déjà le philosophe Hans Jonas dans Le principe responsabilité dès 1979. L'un des secteurs où ces déséquilibres apparaissent le mieux est celui de l'agriculture, où le modèle productiviste de l'agriculture intensive pratiquée depuis la Seconde Guerre mondialeé[précision nécessaire]

de conduire l'étudiant à une certaine maîtrise des enjeux philosophiques et culturels de ces questions. Bibliographie: Jacques Monod, Pour une éthique de la connaissance Jean-Michel Besnier, Les théories de la connaissance, Dominos (Flammarion) Hans Jonas, Le principe responsabilité (Cerf) M. Castillo (dir): Morale et politique des droits de l'homme (Olms, Europaea Memoria) - Licence: (philosophie politique Cours) La question des fondements de la démocratie chez Tocqueville. ! Bibliographie

Note de synthèse : l’idée d’un droit des génération futures « Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la Permanence d’une vie authentiquement humaine sur terre » (Hans Jonas). Les générations futures sont les générations d'êtres humains qui viendront après les générations actuelles. Le mot « génération » est issu du latin generare, engendrer. Il désigne une fonction liée à l'idée de perpétuation de l'espèce, un intervalle de temps, familiale ou encore la « production

questionnement quant à la surexploitation des ressources naturelles. Alors que dans la tradition kantienne, la responsabilité est une vertu individuelle de conception consciente des principes universels des conduites personnelles de vie, pour Hans Jonas la responsabilité est plutôt une vertu sociale qui serait une sorte d'injonction volontairement acceptée (par altruisme ou égoïsme bien compris) et qui pourrait se traduire sur le modèle de l'impératif quantien comme  : « agit de manière à ce que

raisons pour lesquelles l’homme devrait avoir peur du progrès technique. D’abord, ce n’est pas le progrès technique en général qui est incriminé, c’est surtout son évolution contemporaine depuis à peu près la seconde guerre mondiale. Selon Hans Jonas les dimensions de l'agir humain se sont formidablement amplifiées, du fait de l'extension sans précédent de la portée de nos actes. La puissance de la technique moderne se traduit par une répercussion beaucoup plus lointaine, dans l'espace et dans

exemple libérer l’homme du travail. Nous allons voir en second lieu que la technique est cependant incontrôlable et peut amener des effets néfastes. En effet, la technique n'a pas que des effets positifs et notre siècle semble en être la preuve. Hans Jonas affirme d’ailleurs que" La promesse de la technique moderne s'est inversée en menace" Comme nous l'avons vu, la technique passe souvent par la médiation de l'outil et aujourd'hui de machines de plus en plus perfectionnées. Notre monde semble envahi

la conduise à son plein achèvement. D'une autre façon, Francis Bacon montre aussi qu' "on ne commande à la nature qu'en lui obéissant" (Novum Organum). Pour traiter des questions relatives à l'écologie, on pouvait s'appuyer sur la réflexion de Hans Jonas qui établit une "éthique de la responsabilité" qui impose, face aux dangers que comportent les développements techniques récents pour l'environnement et l'humanité future, des obligations et des devoirs vis-à-vis de la nature (Le principe de précaution)

générations futures. ->contrat : vie-> dettes/droits Michel Serres, Le contrat naturel THESE : Nous devons la vie à la Nature. En échange, nous devons la protéger. Les cultures occidentales vivent comme des parasites. Hans Jonas, Le principe de la responsabilité « Vie authentiquement humaine » ->assurer une vie riche pour les générations futures. Droit pour les vivants en vertu d’une égalité.

plupart des êtres vivants, mais cela ne lui confère pas une autorité suprême sur les autres êtres vivants et donc le droit de ne pas les respecter. Il y a donc une responsabilité de la part de l’homme envers la nature. → Le principe responsabilité, Hans Jonas III- Le respect du vivant, un devoir morale A. Pourquoi devrait-on respecter le vivant ? L’homme devrait respecter le vivant parce qu’il possède une âme comme lui, qu’il est peut-être incapable de raisonner, de parler ou encore de penser