Analyse de pratique pose de gripper
C’est ma septième semaine de stage et je suis à l’hôpital de jour qui accueille essentiellement des patients venant pour des cures de chimiothérapie.
L’infirmière part dans le couloir avec un plateaux pour poser un gripper à un patient. Dans le couloir je prends mon courage à deux mains et lui demande si je peux poser l’aiguille de Hubert au patient (c’est le soin que j’appréhende le plus). Elle me dit qu’elle allait justement me le proposer. Je rentre dans la chambre du patient et lui demande si il veut bien que ce soit moi qui lui pose le gripper, il est d’accord pour que j’effectue le soin. Je prépare alors mon plan de travail. Je fais en sorte d’avoir un triangle : propre, patient, sale. Je dispose sur l’adaptable mon champs stérile et je dispose tout mon matériel de façon stérile sur ce champs. J’enlève le patch d’EMLA de la chambre implantable du patient, et j’enfile mes gants stériles. Je place les champs troués sur le patient, et j’entame la détersion en quatre temps Bétadine (Bétadine dermique (rouge), rinçage sérum physiologique, séchage et Bétadine alcoolique (orange)). Je prépare l’aiguille de Hubert avec la seringue pré-remplie stérile pour toujours rester en pression positive et savoir si j’ai un retour veineux quand j’aurai posé le gripper. Je m’approche du patient avec l’aiguille de Hubert dans la main droite et avec l’autre je saisie sa chambre implantable pour qu’elle ne bouge pas quand je piquerai. Je lui demande de gonfler les poumons et en même temps je prends une grande inspiration. Puis je pique dans sa chambre implantable toute tremblante. Je vérifie mon retour veineux. Je rince la tubulure et regarde si le