Corpus: quand angèle fut seule… de pascal mérigeau et encore un café, s'il vous plaît d'annie saumont
Notre corpus est composé de trois nouvelles qui sont : Quand Angèle fut seule… de Pascal Mérigeau publiée en 1983, Le Long Voyage de Léonardo Sciascia écrite dans le recueil La Mer couleur du vin en 1973 et Encore un café, s'il vous plaît d'Annie Saumont parue dans le recueil Après en 1996. Nous pourrions alors nous demander, quel peut être le statut du narrateur dans ces nouvelles. Pour répondre à cette question, nous verrons le statut du narrateur dans un premier temps, dans l'oeuvre Quand Angèle fut seule…, dans un second temps, dans l'oeuvre Le Long Voyage, et en troisième temps, dans l'oeuvre Encore un café, s'il vous plaît.
Commençons par présenter le statut du narrateur dans la nouvelle, Quand Angèle fut seule…. . Tout d'abord, pour la position du narrateur, dans le texte de Pascal Mérigeau, le texte est rédigé à la troisième personne du singulier : "elle l'aurait souhaité pendant toutes ces années" (lignes 1-2), "On lui avait pourtant souvent dit" (ligne 3), "Elle l'avait aimé son baptiste dès le début" (ligne 40). Le narrateur n'est pas un personnage de l'histoire, il est extérieur à l'histoire et est donc un narrateur hétérodiégétique. Ensuite, pour la focalisation utilisée dans notre oeuvre de Mérigeau, le narrateur ne dit que ce qu'il voit : "la vieille Thibault qui était là, elle qu'on avait pas vue depuis un an au moins" (lignes 5-6), "Un coup d'oeil au jardin en passant. Non, décidément, il n'était plus là" (ligne 18), "C'est ainsi qu'un jour elle lui dit, […] qu'il lui semblait bien avoir aperçu Baptiste discutant avec Germaine Richard" (lignes 47-49). Il ne pense pas, il n'est qu'un simple témoin, spectateur de l'histoire : "seule, assise à la grande table en bois." (lignes 2-3), "Angèle se leva." (ligne 16), "quand il était seul avec elle" (ligne 28), "Angèle ne l'avait pas entendue arriver." (ligne 34). Le narrateur utilise un point de vue externe. Le narrateur