corpus A quels animaux les poètes se comparent-ils
Parmi les animaux utilisés dans chaque comparaison, on note que Baudelaire et Poe s'assimilent tous deux à des oiseaux : le premier à un albatros et le second à un corbeau. Le poème « l’albatros » n'est pas écrit à la première personne du singulier, Baudelaire ne relie l'albatros qu'au "Poète" en général, par une description physique et morale de l’albatros « Le poète est semblable au prince des nuées » (L.13). L'oiseau, vu comme "un roi de l'azur" (l6) dans son élément est rabaisser au terme "d'infirme" (l12) lorsqu'il se retrouve au milieu des humains. Dans le poème « le corbeau »d’Edgar Allan Poe, le poète se compare à un corbeau qu’il fait rentrer par la fenêtre parce qu’il lui ressemble. Poe s'indentifie personellement dans son poème avec le pronom "je" dès la première ligne. Lorsqu'il demande au corbeau s’il reverra Lenore, au paradis, le corbeau lui répond « jamais plus ». Le corbeau est qualifié de "démon" (l1) et se raccordé aux enfers (l9). Le poète doit se résigner à ce que son âme soit emprisonnée sous l’ombre du corbeau et ne pourra « jamais plus » s’élever. Comme Poe, dans l'extrait de le fils de la femelle du requin, Lautréamont s'implique directement dans son poème en commençant son poème avec "Moi,[...], je". Il se dit ressembler à un chien « Moi, comme les chiens, j’éprouve