JORIS
Camille
1èreES2
CORPUS

Les trois textes que nous allons étudier sont de genre et d'époque différents: le 1er est un extrait de L'Utopie, roman du XVI è siècle, époque de l'humanisme, dans lequel Thomas More nous propose une ville parfaite inspirée d'une vision littéraire des villes antiques nous rappelant l'humanisme, le 2ème est un extrait de Candide, conte philosophique écrit par Voltaire au XVIII è siècle, ou les Années Lumières, évoquant le merveilleux du monde de l'Eldorado mais également l'utopie et sa fonction; quant au 3ème, c'est l'extrait d'un roman de Jules Verne écrivain du XIXème siècle, Les Cinq cents millions de la Bégum à l'époque du réalisme, dans lequel l'auteur nous montre une société éloignée des utopies traditionnelles et idéales. S'ils sont différents, ces 3 textes n'en sont pas moins tous basés sur l'utopie. En premier lieu, en quoi pouvons nous classer ces textes comme la description de mondes imaginaires ? Et, lequel de ces mondes pourrait être qualifié d'une contre-utopie ? En second temps, comment à travers ces mondes apparaissent des leçons ?

Tout d'abord, le merveilleux ainsi que la perfection de ces mondes sont mis en évidence dans ces extraits . En effet, celui-ci est mis en évidence par une abondance de ressources illimitées, voir superflues. En effet, dans l'Utopie, l'auteur nous fait part que « […] la population continuellement active, n'exerce que des professions utiles, et produit en peu de temps une masse considérable d'ouvrages parfaitement exécutés. » l.3-4 et que « ce travail produit l'abondance et le superflu. » l.25-26, nous montrant que les ressources sont inépuisables et parfaites; dans Candide, Voltaire nous indique la présence de « fontaines d'eau pure »l. 18 mais également de fontaines « de liqueurs de canne à sucre qui coulaient continuellement » l.19, nous prouvant que le manque ne peut