Le monde du travail en france
Les politiques d’emploi menées en France
En France, la politique d’emploi est en tête des priorités gouvernementales. La stratégie appliquée depuis plus de 30 ans a reposé sur la baisse du temps de travail, afin de créer de nouveaux emplois, et l’allègement des charges sociales payées par les employeurs. Cette politique s’accompagne d’un développement de la formation des travailleurs ainsi que des emplois publics aidés (contrats emploi solidarité, emplois jeunes, contrats d’insertion dans la vie sociale).
La politique de réduction du temps de travail, amorcée en 1981 avec le passage de 40 heures à 39 heures hebdomadaires, a été poursuivi avec les lois Aubry (1988 et 1998) qui ont institué le passage aux 35 heures hebdomadaires. Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), le passage de 39 heures à 35 heures de travail par semaine aurait créé 300 000 postes (hors secteur agricole) entre 1997 et 2001, soit 18 % des emplois créés durant cette période. Les réformes Fillon-Raffarin (2002) et la loi Dutreil (2005) visent à apporter plus de flexibilité dans l’application des lois Aubry. La France s’oriente vers des politiques qui consistent à mieux accompagner et protéger les travailleurs tout au long de leur parcours professionnel.
Un syndicalisme à la baisse
En France, le salarié est libre d’être syndiqué ou pas.
>Les grands syndicats français
•Confédération française de l’encadrement et Confédération française des cadres (CFE-CGC)
•Confédération française démocratique du travail (CFDT)
•Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC)
•Confédération générale du travail (CGT)
•Confédération nationale du travail (CNT)
•Force ouvrière (FO)
•Mouvement des entreprises de France (MEDEF)
Au Québec, le système veut que tous les salariés d’une entreprise cotisent à la centrale syndicale dont une majorité des ouvriers a obtenu l’accréditation, ce qui explique les différences de taux