Le survenant
« Le Survenant ou la fin de la société rurale d’ancien régime » Aurélien Boivin
Québec français, n° 99, 1995, p. 90-94.
Pour citer cet article, utiliser l'information suivante : http://id.erudit.org/iderudit/44231ac Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI http://www.erudit.org/apropos/utilisation.html
Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'Université de Montréal, l'Université Laval et l'Université du Québec à
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : erudit@umontreal.ca
Document téléchargé le 25 January 2013 01:02
DE LECTURE
Le Survenant ou la fin de la société rurale d'ancien régime
Am
PAR AURELIEN BOIVIN
RT
• 1 Fs-pï 1 • &
il i 'année 1945 marque une date dans l'histoire sociale, littéraire et culturelle du Québec. C'est, bien sûr, en mai que prend fin la Deuxième Guerre mondiale et qu'est signée sans condition la reddition de l'Allemagne nazie. Quelques semaines auparavant, début avril, plus précisément, l'écrivaine québécoise Germaine Guèvremont fait une entrée remarquée dans le monde romanesque avec Le Survenant, prix Duvernay et prix David pour l'édition canadienne, et prix Sully-Olivier de Serres pour l'édition française publiée chez Pion, en 1946. C'est cette même année, à la fin de l'été, que Gabrielle Roy publie son premier roman, Bonheur d'occasion, qui lui mérite le prix Femina, en 1947, et que Madeleine Grandbois, la sœur du poète, publie Maria de l'hospice, un recueil de nouvelles qui laissait présager une belle carrière dans le