A une passante
Baudelaire : - Grand poète du XIXe siècle - Connu pour sa vie de bohème
1 seule œuvre : Les Fleurs du Mal (condamnée et censuré)
INTRO : « A une passante » est un sonnet de la partie des tableaux parisiens des F du mal. Ce poème parle d’une rencontre entre le poète et une majestueuse dans les rues de Paris.
Quels sont les nouveaux enjeux poétiques ?
I. Le choc de la rencontre
Cadre non romantique, rencontre inattendue, animalisation de la rue, métonymie, cacophonie des sons (agressifs) : allitération en S et R, il s’isole, reste au milieu de la rue, ville sombre assimilée à la nuit, métaphore état du poète, état de spleen : violence. Rencontre= éclair, lumineux, choc, femme, opposé de la nuit et de la vie sombre du poète.
C’est dans ce cadre que le poète aperçoit cette femme. C’est comme un coup de foudre. C’est cette idée qui apparaît dans la description de cette femme.
II. Une femme double
Une femme double (portrait d’une passante, quête idéale, allitération en L, élégance déplacement, terme « éclair », elle s’oppose à toutes les autres personnes, « en grand deuil », tout en noir, échange, contraste, mystérieuse + anonyme, termes impersonnels. Seulement description physique. Source d’idéal et de spleen, passion amoureuse, « crispé » (l’homme) « agile » (la femme).
Ce sentiment de spleen est trop fort pour le poète intérieurement, il va jusqu’à penser que cette femme peut lui apporter du mal être. Cela ne peut donner qu’une rencontre furtive et voué à l’échec.
III. Une rencontre vouée à l’échec
Relation impossible, fatalité du spleen. Après le passage de cette femme : nuit/léthargie/mort. La perspective d’une vie avec cette femme a duré le temps d’une nuit, le visage passe, la nuit tombe. Voué à l’échec, lyrique : elle ne reste pas, idéé de fuite+ ponctuation expressive, chps lexical « douleur et folie », s’adresse à lui-même, état d’échec. Le spleen l’emporte : tragique,