L'albatros
1 Octobre 1997
Dans son poème «l'Albatros,» Charles Baudelaire fait une analogie entre l'albatros et le poète. Il compare l'albatros dans les airs, avec toute sa beauté, à l'albatros par terre (sur un bateau), ou il devient laid. Cette image-ci lui permet de décrire le poète dans son propre monde, dans son imagination; et dans un monde étranger, par terre.
«L'Albatros» est fait de quatre Alexandrins quatrains. Chaque ligne est divisée par une césure classique. Dans chaque strophe les rimes sont croisées. Les premières et troisièmes lignes de chaque strophe ont une rime féminine; les deuxièmes et quatrièmes, une rime masculine. Les rimes sont toujours riches, et des fois superflues. C'est intéressant de noter qu'avec toutes les rimes masculines l'un des mots se trouve dans l'autre (mers, amers; eux, honteux; laid, volait [presque]; archer, marcher). Ça a l'effet d'embellir les rimes.
C'est Baudelaire lui-même qui suggère que «Le Poète est semblable au prince des nuées [l'albatros]» (13). On peux voir ce poème comme une explication ou un commentaire sur les poètes, et spécifiquement sur Charles Baudelaire. Pour bien comprendre ce que le poème veut dire, il faut aussi comprendre les autres images du poème; et l'ensemble va servir comme véhicule de communication.
Commençons au début. Dans la première strophe Baudelaire met la scène en place. Il nous présente deux groupes à propos desquel parlera le reste du poème. Dans un bateau il y les «hommes d'équipages;» et en train de les suivre, les albatros (1-2). Comme on l'a déjà vu, la ligne treize nous dit clairement que l'albatros représente le poète. Les marins sont évidement des gens, mais qui exactement? Ils représentent, peut-être, tous ceux qui ne sont pas des poètes. Dans ce cas-ci, le bateau serait un symbole du monde physique. Les marins peuvent aussi être un groupe de gens auprès du poète. Dans ce cas-ci, le bateau serait l'endroit où ils vivent ou